Location meublée haut de gamme à Lyon avec conciergerie
Mesure clé de la loi Elan et promulguée le 24 novembre 2018, le bail mobilité a été conçu pour faciliter la recherche et la gestion de logement temporaire. En quoi consiste-t-il exactement et dans quel contexte est-il pertinent d’y avoir recours ?
Dans cet article, nous vous expliquons tout du bail mobilité : définition, contexte, utilisation…
Le bail mobilité est une des mesures phares de la loi Elan (Évolution du logement, de l’aménagement et du numérique). Autrement appelée « loi Logement 2018 », elle couvre divers domaines de la stratégie logement du gouvernement, comme l’urbanisme, l’aménagement du territoire, la construction ou encore le logement social.
Elle inclut notamment la création d’un nouveau contrat de location : le bail mobilité.
Ce dernier vise à apporter plus de flexibilité aux bailleurs et à faciliter l’accès au logement à des populations qui ont un besoin d’hébergement temporaire. Il est donc particulièrement adapté aux étudiants ou aux professionnels en déplacement.
Le bail mobilité est conclu pour une durée pouvant varier entre 1 et 10 mois et ne peut être ni renouvelé, ni reconduit. Sa durée peut toutefois être modifiée une fois par avenant, tant qu’elle n’excède pas les 10 mois.
Si le logement se trouve en zone tendue, le loyer doit respecter les règles d’encadrement prévues. Sinon, le propriétaire peut le fixer librement.
Attention cependant : les propriétaires de logements classés F ou G ne peuvent pas augmenter leur loyer d’un occupant à un autre pour les baux conclus à partir du 24 aout 2022.
Aucun dépôt de garantie ne peut être exigé de la part du propriétaire dans le cadre du bail mobilité. Il peut néanmoins avoir recours à la garantie Visale pour se protéger contre les éventuels loyers impayés. Ce dispositif totalement gratuit permet ainsi de sécuriser les loyers et les charges associés au logement pendant toute la durée du bail mobilité.
Le locataire a la possibilité de résilier le contrat en cours de bail. Il doit pour cela en informer son propriétaire par courrier recommande ou en lui remettant en main propre sa demande. Un préavis de 1 mois doit être respecté, au terme duquel il pourra quitter officiellement les lieux.
Le propriétaire du bien, quant à lui, n’a pas la possibilité de mettre fin au contrat avant son terme.
À la fin du bail, le locataire doit quitter le logement ou conclure un nouveau bail de location, qui sera soumis aux règles de la location meublée classique.
Pour profiter du bail mobilité, le locataire doit être dans l’une des situations suivantes :
Un justificatif devra donc être fourni pour en justifier lors de la signature du bail.
Pour profiter du bail mobilité, le logement doit obligatoirement être meublé.
Pour être considéré comme meublé, l’hébergement doit prévoir un certain nombre d’équipements répondant aux besoins de son occupant. Vous pouvez retrouver la liste complète en suivant ce lien. Comme pour toute location, le logement doit également répondre aux critères de décence prévus par la loi.
Le logement peut tout à fait être la résidence principale du propriétaire si ce dernier ne l’occupe pas pendant une certaine durée. Ainsi, s’il part pour quelques mois en déplacement, il peut recourir au bail mobilité pour louer son bien tant que la durée totale de location ne dépasse pas 10 mois.
Il est par ailleurs a noter qu’aucune démarche ou déclaration administrative n’est nécessaire pour recourir au bail mobilité.
Établie par écrit, le bail mobilité doit comprendre plusieurs mentions :
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